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La Violence Aux Urgences(Malade, Infirmier, Et Accompagnateur)

que la personne qui fait cette déclaration se distancie de toute responsabilité pour les informations ou le matériel qui suivent dans le texte. Nous ne sommes pas responsables de ce qui est écrit ou exprimé dans le contenu, et les conséquences ou problèmes potentiels qui pourraient en découler ne relèvent pas de leur responsabilité.

CHOIX DE THEME

Nous sommes des étudiants de 3eme années IDE, nous avons effectué un stage pratique
d’un mois au niveau du service des urgences médicochirurgicales de l’établissement
Bachir ben nacer Biskra, et au cours de ce stage, nous avons constaté que la violence a
devenue le seul critère de ce service. Par conséquent, Nous avons trouvé aussi que ce
phénomène elle peut se répercuter sur la qualité des soins, Et pour trouver des solutions à ce
problème, nous avons choisi comme thème de recherche « la violence aux urgences » pour
étudier en détail et analyser ces causes et ces facteurs favorisants, Et essayer de sortir par des
solutions pour nous aidez à l’éviter à l’avenir.

OBJECTIFS
Notre objectif d’après ce modeste travail de fin d’étude est :
– Décrire l’état du lieu.
– Essayer de découvrir la cause responsable de ce phénomène.
– Proposer des solutions à ce phénomène pour éviter a l’avenir.
– Améliorer le niveau de la santé.

DELIMITATION DES CONCEPTE

VIOLENCE : n.f. (latin violentia) “Force brutale qu’un être impose à d’autres, pouvant
aller jusqu’à la contrainte exercée par l’intimidation ou la terreur. Elle est aussi représentée
par toutes les conduites agressives qu’un sujet plus fort physiquement ou moralement fait
subir à un plus faible : mauvais traitements (enfants maltraités), sévices sur le conjoint
(femmes battues) ou même actions criminelles pouvant aller jusqu’au viol ou au meurtre.”
SERVICE D’URGENCE : Le service des urgences est très souvent la première porte
d’entrée d’un hôpital. D’après les HUG (sd), c’est un service pluridisciplinaire, ouvert
24/24, 365 jours par an et qui répond aux besoins de santé urgents réels ou ressentis comme
tels par les patients se présentant. De tel service ont, en général, plusieurs missions :
• Accueil, tri et orientation primaire des différents patients ;
• Médicalisation hors site de l’hôpital à l’aide du SMUR.
• Soins d’urgences et de réanimation ;
• Evaluation médicale, chirurgicale, psychiatrique, sociale,…, afin de traiter et d’orienter le
patient vers une structure adéquate ;
• Informations aux patients, aux familles, aux proches.
MALADE : Un malade est une personne souffrant d’une maladie, qu’elle soit déterminée
ou non. La plupart du temps ce terme est utilisé pour désigner un être humain. Lorsqu’il est
pris en charge par un médecin ou qu’il reçoit une attention médicale, il devient alors
un patient.
INFIRMIER : Un infirmier, du latin in-firmus (« qui n’est pas ferme, au moral comme au
physique » ou « qui s’occupe des infirmes » étymologiquement parlant) est un professionnel
de santé, dont la profession est de délivrer des soins infirmiers.
ACCOMPAGNATEUR : Personne qui accompagne un enfant, un malade, un
handicapé, etc., pour lui servir de guide ou de garde.

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INTRODUCTION

Dans notre société Algérienne, la violence fait quasiment partie de notre quotidien. Elle
est présente dans la rue, les écoles, les transports en commun, les milieux de travail mais
également à la télévision et surtout dans les stades de football. Avec ses effets dévastateurs et
ses répercutions négatives, elle et devenu plus en plus menaçante sur ses victimes et la
société en générale.
Malheureusement, les infirmiers ne sont pas épargnés par ce phénomène grandissant. En
effet, la violence, au sein de service d’urgence, a pris de l’importance à nos yeux. Nous avons
toutes été plus ou moins confrontées, au cours de nos stages, à des diverses situations de
violence verbale de la part des patients. Cependant, ces situations restent relativement rares
pour nous de part notre statut d’étudiant et non d’infirmier. Mais en tant que future
infirmiers, Nous avons été obligés, de les étudier en détails, d’en ressortir les éléments les
plus pertinents, afin de voir de qui vient cette violence, comment elle se manifeste
(verbalement, physiquement,…), et surtout de trouver des solutions appropriées pour les
réduire.
Pour cette raison, nous avons voulu déterminer, au terme de notre étude, « la violence
aux urgences » et de proposer quelques suggestions en vue d’améliorer la situation.
Tout d’abord, nous exposerons les raisons du choix du thème, nos objectifs de travail et
la question de départ ainsi notre hypothèse proposée.
Ensuite deux parties seront traitées :
a) La première partie théorique est élaborée à l’aide de la bibliographie.
· Nous développons :
-dans le premier chapitre les définitions des concepts.
-les définitions et les types de la violence et les facteurs favorisants.
-dans le deuxième chapitre les définitions et les types de l’urgence, organisations de locaux,
les personnels et les patients au service d’urgence, nous rappelons la classification clinique
des malades aux urgences

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-dans le troisième chapitre l’infirmier aux urgences, nous rappelons le rôle et les compétences
et les entraves à son activité.
b) La deuxième partie pratique nous élaborons :
– dans le premier chapitre : description de lieu de l’étude et la méthodologie de l’enquête.
– dans le deuxième chapitre : l’analyse de notre questionnaire et l’analyse générale.
– dans le troisième chapitre nous donnons alors des pistes d’orientation, des solutions
envisageables en rapport avec les réponses données et nous terminons par une conclusion qui
résulte le travail.

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PROBLEMATIQUE

Le service des urgences est très souvent la première porte d’entrée d’un hôpital. C’est
un service ouvert 24/24 heures, 365 jours par an et qui répond aux besoins de santé urgents
réels ou ressentis comme tels par les patients se présentant.
Lors de la première semaine de notre stage aux urgences, nous avons principalement
« choqué », nous ne pouvions pas au début de comprendre ce qui se passe autour de
nous. Chaos. Tout le monde se passe dans toutes les directions, L’absence d’accueil dans
le service d’urgence rendre ouverte à tout le monde peut entrer, avec un grand nombre des
patients en attente. Nous sommes entrés dans la salle d’observation. Nous avons trouvé les
infirmiers et les médecins de course contre le temps pour garantir les soins pour les patients
qui viennent à l’urgence, sans interruption.
La gravité de notre grande surprise, nous ne pouvions rien faire. Nous étions en train de
regarder ce qui se passe autour de nous. Choqués par le nombre massif des cas de violence,
surtout verbale, qui était dirigée contre l’équipe médicale en général. Et les infirmiers, en
particulier, d’une façon terrible et sans politesse.
Devant cette situation critique et son impact négatif sur la l’habilité des
infirmiers d’effectuer leur travail correctement et assurer une bonne prise en charge des
patients. Nous avons demandé à un certain nombre d’infirmiers pour leur opinion sur
le phénomène de la violence, Leur réponse a été que la violence est un comportement normal
dans le service des urgences et comme faisant partie de cette profession, et nous avons à vivre
avec.
Cette réponse ne nous a pas convaincu autant que nous mettre en face des plus grandes
questions.
En tant que future infirmiers. Et peut-être travailler dans le service d’urgence, et faire
face à ce problème qui pourrait interférer sur la prise en charge des patients. Nous sommes
alors amenées à nous poser la question suivante :
« Quels sont les facteurs qui favorisent la survenue de la violence dans le service des
urgences ? »

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HYPOTHESE

Pour répondre à cette question problème nous proposons l’hypothèse suivante :
L’absence d’accueil au niveau du service des urgences semble être la cause qui favorise la
violence.