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INTRODUCTION :
La surveillance de l’opéré, en post opératoire est une activité très délicate pour l’infermière puisqu’il s’agit d’un suivi minutieux de l’état du patient à travers la clinique et les constantes dont la diurèse fait partie.
La diurèse est un élément qui nous renseigne sur la fonction vitale de l’épuration rénale
du sang et donc l’élimination du produit anesthésique; des médicaments et bien évidemment
des déchets.
Dans notre étude nous nous intéressons à l’évaluation du degré de conformité de la
surveillance de la diurèse, telle qu’elle est pratiquée à l’E.P.H ACHOUR Ziane d’OULED
DJELLAL, aux principes techniques de réalisation.
Notre étude est articulée sur deux parties :
– Partie théorique : puisant des théories et principes relatives aux soins infirmiers pour
expliquer le fondement et la référence scientifique, notre réflexion ainsi que la logique
méthodologique.
– Partie pratique qui : comportant l’exposition statistique et la démonstration chiffrée qui
nous ont permis la validation de notre hypothèse.

CHOIX DU THEME :
Durant notre cursus de formation à l’hôpital ACHOUR Ziane d’OULED DJELLAL. Au
niveau des services de chirurgie femmes et de soins intensifs, on nous a toujours enseigné que
la surveillance de la diurèse est l’un des éléments indispensables pour le suivi de l’état du
malade en post opératoire.
Malheureusement de nos jours cet acte est constamment sous estimé par la majorité du
personnel soignant surtout au niveau des services ciblés par notre étude: fait qui nous a poussé
de choisir ce thème.

OBJECTIFS :
Durant nos stages pratiques effectués au niveau dans plusieurs services hospitaliers de
l’établissement publique hospitalier d’Ouled Djellal et notamment dans les services de
chirurgie femmes et de soins intensifs ou la surveillance des post opérés est rigoureuse, on a
remarqué que cet acte ne bénéficié pas de toute l’importance qu’il le devait les
recommandations en matière de surveillance postopératoire ; pourtant c’est un paramètre vital
le fait d’uriner peu ou de ne plus uriner en post opératoire : raison pour laquelle on a voulu
étudier l’état actuel de réalisation ce soin et d’éclaircir à tout nos confrères la valeur capitale
de la reprise de la diurèse en post opératoire et la joie de l’infirmière, de l’opérateur et du
réanimateur en collectant une quantité importante d’urines suite à une bonne surveillance du
patient.


PROBLEMATIQUE:
L’urine est un liquide biologique composé des déchets de l’organisme. Il est sécrété par
les néphrons (unités fonctionnelles du rein), qui s’écoule par les voies urinaires excrétrices
(calices, bassinets, uretères) et s’accumule dans la vessie avant d’être évacué par l’urètre.
L’urine joue un double rôle : élimination de déchets tels que l’urée, la créatinine et aussi
un grand nombre de médicaments et de toxiques, d’une part, maintien de la constance du
milieu intérieur de l’organisme grâce à une régulation des quantités d’eau et de sels minéraux à
éliminer, d’autre part.
La couleur et le volume d’urine peuvent nous fournir des renseignements sur l’état de
santé.
La surveillance de la diurèse permet le contrôle de l’état d’hydratation du patient et la
constitution de trouble urinaire.
La diurèse est un élément de surveillance très important surtout chez un opéré. La
variation normale est 1.5 à 2litres.
La reprise de diurèse chez l’opéré nous rassure de la fonction rénale : l’élimination de
l’anesthésie, des substances chimiques et des déchets en contraire la diminution la diurèse
(oligurie <500cc) est un signe de danger (l’insuffisance rénale fonctionnelle).
La prise de la diurèse, des premières 24h du post opératoire, doit être systématique, c’est
dans cette optique que nous nous sommes posé la question :
Est-ce que la diurèse est prise correctement en post opératoire durant les
premières 24 h de surveillance ?


HYPOTHESE :
Même si elle est prise, la diurèse des premières 24h du post opératoire, n’est pas
correctement réalisée.